- 3 millions d’années\Apparition d’Homo habilis
- 230 millions d’années\Apparition des dinosaures
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La sirène des Açores
Ambulocetus
- 50 à - 40 millions d’années
Kutchicetus
- 46 à - 43 millions d’années
Le dauphin
- 10 millions d’années à aujourd’hui
La méduse
- 600 millions d’années à aujourd’hui
Cladoselache
- 400 à - 360 millions d’années
Le requin
- 100 millions d’années à aujourd’hui
Proganochelys
- 220 à - 208 millions d’années
Archelon
— 114 à - 65 millions d’années
La tortue marine
— 150 millions d’années à aujourd’hui
Brr… Quel drôle de bestiaire ! La mer est hantée par les animaux du passé. Ça fait froid dans le dos.
Clique sur lΓÇÖanimal de ton choix. Tu devras deviner ce quΓÇÖil est devenu parmi les noms dΓÇÖanimaux qui sΓÇÖaffichent.
Hum hum, bien essayé ! Rappelle-moi, ta dernière note en sciences ?
Le poisson volant vit bien dans la mer. Pas bête comme réponse ! Mais ce n’est pas la bonne.
Quel talent ! Tu as reconnu le titre d’un célèbre film. Tu rejoues ?
Dommage ! La sirène des Açores n’existe que dans mes rêves.
Eh oui, le dauphin est un mammifère, comme l’homme ou le chat. D’ailleurs, son ancêtre a des pattes et des poils. Ambulocetus est un carnivore de 3 mètres de long. Il chasse sur terre et dans l’eau, comme les crocodiles.
Au fil des années, ses pattes se sont adaptées au milieu aquatique. Il est devenu meilleur nageur.
À la même période, Kutchicetus fait son apparition. Il mesure 15 mètres et son corps est fin et lisse : idéal pour la nage !
Contrairement aux requins et aux poissons qui battent la queue de gauche à droite, Kutchicetus balance sa queue aplatie de bas en haut.
Son museau allongé est particulièrement adapté à la chasse aux poissons. Il n’utilise presque plus ses pattes, recroquevillées contre son corps.
Au fil des générations, les pattes avant sont devenues des nageoires. Ce qui est beaucoup plus pratique pour fendre l’eau ! Et, à l’arrière, elles ont complètement disparu. Tout comme les narines du museau. À moins qu’elles ne se cachent ailleurs…
En fait, elles se sont déplacées au sommet du crâne. Tu l’as deviné ! Le nez du dauphin, c’est l’évent. Ce petit trou lui permet de respirer à l’air libre, ce qui est indispensable à sa survie, en sortant à peine de l’eau.
Pas de surprise, c’est bien une méduse ! Apparue il y a 600 millions d’années, bien avant les dinosaures, la méduse n’a pas beaucoup évolué. Il semblerait qu’elle était déjà parfaitement adaptée à son milieu.
Cette coriace, composée à 95 % d’eau, se contente de peu pour survivre. Elle n’a pratiquement pas de prédateurs et se reproduit en très grand nombre. On compte aujourd’hui 4 000 espèces de méduses.
Grrrr… Ces sales bestioles piquantes résistent à tout ! Et c’est même pas bon à manger !
Tu ne crois pas si bien dire, Ratonic ! Et cela n’est pas près de s’améliorer, car les méduses se plaisent énormément dans les eaux chaudes et polluées. Les scientifiques s’inquiètent de leur nombre croissant, qui devrait doubler d’ici à quinze ans.
Aïe ! pour soigner mes piqûres de méduses, Ratonic m’a proposé de faire pipi dessus. Beurk !
Mis à part son museau arrondi, l’un des plus anciens représentants du requin ressemble déjà beaucoup à celui d’aujourd’hui. Cladoselache mesure 1 mètre de long et ne raffole pas des légumes ! Ce redoutable chasseur gobe les poissons, car sa mâchoire est peu mobile.
Au cours du temps, le requin s’est doté d’un formidable outil de chasse : sa bouche hérissée de dents, située sous un nez pointu. Plus puissante que celle de son ancêtre, elle lui permet d’attaquer des proies plus grosses que lui.
Et ce n’est pas tout : si une dent vient à tomber, ou si elle reste plantée dans sa proie, elle est aussitôt remplacée par une nouvelle, encore plus acérée. Très bien équipés au départ, les requins ont peu changé depuis 100 millions d’années.
Pas de doute, cette boule hérissée de piques est bien une parente des tortues. Voici Proganochelys, une tortue primitive. Ses piquants la protègent des prédateurs, mais l’empêchent de rentrer la tête dans sa carapace.
Elle est aussi munie de dents, contrairement aux tortues dΓÇÖaujourdΓÇÖhui.
Par rapport à son ancêtre et à certaines cousines, Archelon vit essentiellement dans l’eau. Ses pattes en forme de palmes en font une bonne nageuse. Finis les piquants ! On pense que sa carapace était faite de cuir épais, comme la tortue luth, qui peuple les océans de nos jours.
Enfin, cette tortue géante de plus de 4 mètres n’a plus de dents mais un bec à bords tranchants.
Les tortues marines actuelles ont une taille plus modeste, la plus grande mesure 2 mètres. Après avoir survécu des millions d’années, elles sont, aujourd’hui, menacées par la pêche et la pollution des eaux. Seules sept espèces subsistent tant bien que mal.
La domestication, c’est l’action de l’homme sur les espèces sauvages. Ainsi, l’homme a apprivoisé certains loups en sélectionnant les représentants les plus dociles. Cette sélection a modifié l’apparence et le mode de vie de l’espèce. Ces loups domestiqués sont devenus les chiens.
Un animal vit dans un milieu naturel qui lui impose des contraintes : s’adapter au climat, trouver de la nourriture, échapper aux prédateurs. Tout cela représente une pression qui, au fil du temps, fait évoluer l’animal. Par exemple, les girafes au long cou peuvent brouter la cime des arbres et se nourrissent mieux que leurs ancêtres au cou plus court. Elles ont transmis cette particularité à leurs petits.
Parfois, l’environnement d’un animal change tout d’un coup. Ces bouleversements du milieu de vie peuvent venir d’une forte pollution ou de la chute d’une météorite. C’est ainsi que les grands dinosaures ont disparu.